Je sens ton regard sincère, ô amour promis.
Séduisant, plein de merveilles et de mystères.
Puissant, qui a pris vie dans mon corps endormi.
Gouttes de désir rafraîchissant mon désert.
Tes yeux, bosquet de charme, fontaine du zèle,
L’aube brillant à travers les cils et les larmes.
Bouffée d’espoir que je m’envole avec ses ailes.
Vers tes îles fiévreuses loin du vacarme.
Ton flegme me tue… et me met dans la misère.
Me jette dans l’isthme marginal dévêtu.
Dépouille vieillie sans âme, au seuil de l’enfer.
Qui ne m’emmènera nulle part, vie foutue.
Ton désintérêt m’enfonce dans une mer,
Agitée, à vagues têtues, rien n’y est clair.
Noircie, pleine de soucis, crise sensuelle.
Seul, sans bouée, devant ma destinée cruelle.
L’instinct à son tour, s’est mêlé à ta beauté.
Et à ta vénusté, c’est mon premier secours.
Tes yeux, mon dernier recours, ô sérénité !
L’évidence certaine, l’hymne de l’amour.