Ton oiseau préféré
Ton oiseau préféré,
A chanté ton sonnet,
Il observe l’horizon de ton ombre mirage,
Ton gazouillement a manqué à ton pigeon adoré.
Le silence a marqué présent ton absence,
Les mots de la mélodie ont chanté la tragédie,
D’une journaliste enlevée,
Et mon âme s’est inquiétée pour ton absence surprise.
Ton oiseau préféré,
N’a pas voulu picoter son mets,
Il attend ta chanson adorée,
Il veut entendre ta partition préférée.
Mon cœur pleure la liberté d’expression violée,
Dans les pays arabes et partout dans le monde,
La femme est moins valorisée et mal considérée,
Je prie pour cette journaliste Irakienne enlevée.
Que les esprits méchants aillent au diable,
Les journalistes dans le monde,
On doit les protéger, homme ou femme,
Ils sont nos éclaireurs et nos informateurs.
Ton oiseau préféré,
M’a demandé : pourquoi mon maître,
Est absent, je lui ai répondu : j’ai peur pour lui,
Car d’habitude, il est présent avec son cœur brave.
Mais l’enlèvement d’une femme journaliste Irakienne,
Me rend plus soucieuse et plus nerveuse,
Car les gens méchants coopèrent
Avec les diables de la terre.
© Fattoum Abidi 27.12.2016