Nuit blanche et ciel si bleu… Provocation ou poésie ? Sous les toits de Paris la chaleur ne lâche pas son étreinte. Je suffoque. Et flotte. Ralenti, mirages… Les moutons m’abandonnent dans la nuit étoilée. Rien ne vaut un pré carré pour défiler tranquillement ! Voilà bien longtemps que je ne compte plus sur eux. Les mots, mes chers mots, solitaires ou en phrases décousues les remplacent au pied levé. Nuit d’encre… Je reprends avec gourmandise le fil de mon imagination vagabonde. Elle part loin ! Jamais ne s’essouffle, elle tourne à plein régime. Derrière ma fenêtre grande ouverte, les cheminées ressemblent à des petits volcans éteints. Immuable et digne, quel que soit l’état d’âme des saisons, la grande dame demeure mon phare dans la nuit. Un arc-en-ciel prend ses quartiers dans le firmament. Je rêve éveillée. Que c’est bon ! Poésie…
© Laurence de Koninck – Publication Facebook – 24 août 2016
Que c’est bon de vous relire après ce mois de vacances… ce rêve éveillé sur les toits de Paris m’enchante. j’adore Paris et parfois il me manque… sauf la pollution et la canicule bien sur. bonne rentrée Laurence !