Demain verra la mesure de leur dérapage
Misérables usurpateurs d’espace larvés d’arrogance
Quêteurs désespérés d’un semblant de tenue
D’allure vaine au ridicule ostentatoire
Paroliers grandiloquents soutenus à l’index vulgaire d’un composite répertoire
Vermisseaux pernicieux et cupides
D’appétit vorace aux louvoiements désarticulés
Ils ont fait de notre terre un paradis faussé
Terre de meurtrissures
Riant du rire glauque des ligotés sans élan
Marchant devant demain sans entendre
Le souffle mutilé des rumeurs d’aube claire
Une mémoire latente échaudée vive au nom mystifié de sa mère
Rumine toujours son piétinement de peuple accidenté
Rebelle, non désiré
Portant l’odeur de baies d’écume lapées de soif immense
Terre habillée sans modèle
Pleurant l’image absurde du miroir
Ce reflet suspicieux que l’œil exécuteur moque et avilit
J’agripperai à mains nues la paroi jalonnée du temps
Pour découvrir sans permission au monde tes trésors
Au monde derrière ces barrières que tu hésites à franchir
Qui se hâte se jauge se juge quand toi toujours tu t’apitoies
Terre virginale du recommencement
Tu appartiens à ce siècle prends donc place à la table
Terre de meurtrissures
Tes flancs sont fleuris de sang neuf.
© 2017 – *Val Reval
Comme un cri de détresse devant les dégâts causés à
notre belle Terre….par seule envie de lucre…
Très beau et fort poème.
Merci Val
Amitiés
Chantal
magie de l’écriture, lorsque tu cries l’injustice de la Terre meurtrie
pour une cupidité trop sournoise
merci Val