Taquinerie !
Pourquoi ne pas se jouer de ces deux concepts d’abord philosophiques
Pour les retourner ?
Ils ont permis de tant gloser !
Avoir et Être, s’il vous plaît, Majesté !
Avoir, traditionnellement c’est la possession, c’est la vanité
C’est l’indigne, c’est la disgrâce, c’est le péché
À l’opposé, Être, c’est le sublime, c’est la gloire souvent assurée pour l’éternité
C’est la grâce par Dieu à jamais accordée…
Avoir c’est un bagage rapporté
Un balourd difficile à porter, à gérer avec mesure et dignité
Jamais incarné, jamais réellement intégré
En réalité toujours à l’affût, prêt à fuiter…
De son côté, Être serait en vous davantage indéboulonnable
Rien ne pourrait vous être attribué plus solidement
Il peut même grandir au-delà de votre vivant !
L’Être vous viendrait d’autrui quand l’Avoir pourrait vous fuir pour lui…
Au bout du compte si l’Avoir et l’Être peuvent être vus comme les deux faciès de la richesse
L’un rapporté, l’autre, comme la perle venue de l’huître, secrété
Nous ne pourrons ce petit texte ici arrêter sans et avec respect revenir à ceux qui ne connaissent que la pauvreté
Et qui n’ont que leurs yeux pour pleurer sur un propos pour eux bien saugrenu en vérité !
Après avoir tant taquiné
Reconnaître être né taquin
Mon frère, mon cousin
Pour finalement observer l’inefficacité à changer nos individuelles destinées !