TANT QUE LE VENT SOUFFLERA – Sandrine Coudert

TANT QUE LE VENT SOUFFLERA….

Ma vie était une frêle esquive,
Qui allait s’échouer sur de sombres récifs,
Son mât de misère pour tout esprit,
S’élançait vers le ciel comme un défi,
Et les voiles tendues par le vent arrière,
Serraient fortement mon coeur,
Elles étaient malmenées par des vents contraires,
Sur un océan déchaîné de rancœurs.

Les tempêtes soulevaient l’écume de mon âme,
Qui égrenait de chaque jour les drames
Le temps l’avait déjà soumise
Avant que je n’ai assez grandi…

Une brise légère,
Sans en avoir l’air,
Bien innocemment a surgi.
Cette accalmie ,était l’espoir d’une nouvelle vie.
Dès qu’elle a commencé à souffler,
La galère s’est mise à mieux voguer.

Quand ton coeur s’est penché sur moi,
Il est resté suspendu en l’air,
Il se tenait bien droit tout fier,
Ton charme s’est penché sur moi,
Comme l’arbre se courbe vers la lumière,
Et tous mes sens ont fondus en moi,
Se souvenant de ces instants là,
Où l’enfance avait planté ses dents
Ces moments de joie intenses
Qui ne laissaient rien au temps

Nous croquions la vie,
Complètement étourdis,
Par le monde et son roulis,
La vie nous éclaboussait
D’énergie et de plaisir,
Sans le moindre soucis pour l’avenir,
Avec juste cette sensation unique d’exister.

Une vie de folie qui nous donnait le tournis
On ne pensait guère
A nos petites misères
L’insouciance était prioritaire.

C’était le temps des serments éternels,
Des aveux qu ‘on révèle,
Des cœurs qui se cherchent,
Des corps qui n’osent se toucher
Et se contentent de se chuchoter
Des mots doux toujours Plus fous

Quand tu es arrivé dans ma vie
J’ai alors su que le jeu en nous était inscrit
Nous deux c’est sur c’était ecrit
Et la distance entre nous n’y changerait rien
Nos âmes marchaient déjà main dans la main

La vie éloigne parfois ceux qui s’aiment.
Elle les sépare même…
Parfois ils s’aiment sans se le dire,
Mais elle peut décider de les réunir.
Un jour sans heure sans prévenir,
Personne ne peut le prédire.
Une chance à saisir…

Quel fabuleux destin
Car l’amour a croisé nos chemins,
On a tort de croire
Qu’on ne peut pas refaire sa vie,
On a tort de vouloir
Tout contrôler tout décider
Parfois il faut juste se laisser aller…
Aux intuitions du hasard,
Qui tout simplement fait son métier,
Donne libre court à ses pensées les plus insensées,
Pousse docilement l’esquive abandonnée,
Mais donne toujours une bonne raison d espérer

Et vogue la galère de l’amour
Même si des frontières nous séparent
Il est un impénétrable rempart
Que rien au monde ne peut abattre
Tout prêt à croire qu’il puisse résister à tout
Et se renforce chaque jour

220517
Sandrine coudert
( tous droits réservés)

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