Cahiers – Alain Salvador
Nos cahiers de poésie s’ouvrent et se noircissent de mots avant de se refermer sur nos rêves…
Nos cahiers de poésie s’ouvrent et se noircissent de mots avant de se refermer sur nos rêves…
Il était une fois une Princesse Bien malheureuse elle pleurait sans cesse Elle s’éprit d’une tête d’oignon Il était rose et rond, tout plein mignon Avec lui elle riait, mais riait… Un oignon ne fait pas toujours pleurer À condition de ne pas l’éplucher Hey, en voici un beau conte de fée À raconter à … Lire plus
Aux brumes du matin Nos rêves échappés De nos draps de satin À peine enveloppés De ton parfum de femme En gouttes de rosée Rallument notre flamme En braise déposée Sur nos cœurs de velours – Nos deux mains réunies En promesses d’un jour Éclaireront nos vies Demain comme toujours En des joies infinies
Un peu à l’écart de la ville, il est un vieux bâtiment gris à la couverture de tôles dont la corrosion a laissé ses stigmates de rouille. Comme un trait d’union entre lui et la mer, une rampe de béton où glissent les bateaux s’échappe d’entre ses deux hautes portes toujours ouvertes pour disparaître sous … Lire plus
UN OISEAU ET DES HOMMES Sur leur barque catalane aux deux extrémités pointues, au rostre avant saillant, dès les premières lueurs du jour sortent du port les pêcheurs dans le bruit étouffé de leurs moteurs qui ont depuis bien longtemps remplacé les voiles latines. Il est un marin que je reconnais de loin à la … Lire plus
Ailes déployées aux derniers vents portants chauffés par le Soleil à son déclin, certains jours je plane à la vue d’un homme en haut de ma falaise. Ses cheveux sortant de sa casquette de capitaine de marine et son visage marqué par les années m’indiquent qu’il est à l’automne de sa vie. Il s’assied invariablement … Lire plus
Un jour j’aimerais poser ma main sur la tienne Caresser tes doigts fins, Dieu je te voudrais mienne Regarder dans tes yeux ce qu’est le paradis Une belle campagne en plein cœur de Paris – Légers comme l’écho entends-tu mes “je t’aime” Des aveux en des vers d’un modeste poème Sur ta peau de velours … Lire plus
Il fait déjà bien chaud en ce milieu de matinée. Sur les plages les aoûtiens ont remplacé les juillettistes, tout aussi bruyants et imprudents en mer. Il est un havre de paix où je viens quelquefois me ressourcer, lorsqu’un certain vague à l’âme m’envahit, une fatigue de l’esprit, un véritable besoin d’évasion. Aux heures les … Lire plus
La brume peu à peu envahit l’abri qui m’a vu éclore, tout en haut de cette falaise d’où je me suis élancé la première fois dans un vide qui me terrifiait. Un petit asile dans la montagne où mes petits ont cassé leur coquille pour voir le jour avant de s’envoler vers leur destinée. Oh … Lire plus
Le gong a sonné Debout sur le ring Je suis sur mes gardes Tu ne m’auras pas – Milieu de reprise Sonné sur le ring Je suis toujours là M’en faut plus que ça – La fin de reprise Groggy sur le ring L’arcade explosée J’encaisse les coups – Début de reprise.. Soudain le trou … Lire plus
Des miettes, des miettes et puis des miettes… Toujours et encore des miettes ! J’ai une faim de loup et je dois me contenter de miettes. Ne me laisseras -tu toujours de toi que des miettes ! Si bon soit le pain, le peu ne cale pas la faim. Comme un ogre j’ai envie de … Lire plus
Je t’offre mes plus beaux vers plutôt que me souler à gueuler dans les bars et m’en faire chasser. À m’écrouler dans le caniveau parce que le trottoir est trop haut. Puis dégueuler mon mauvais vin, ou mes bien trop de bières sur les bagnoles garées, que je voudrais chasser à grands coups de pied. … Lire plus