La saveur des mots guérisseurs – Brahim Boumedien

  J’aime boire tes mots En ces nuits d’été A défaut de te voir J’aime les déguster   Je les bois par l’oreille Je les bois par les yeux Je les trouve pareils A la douceur des cieux   Et ma main, au passage Les caresse un à un Ce n’est pas très sage Je … Lire plus

Symphonie des âmes éveillées – Patrice Rey

Symphonie des âmes éveillées Les mots, miroirs des maux dans le flot des je t’aime Déclenchent la danse des phéromones que l’on sème. Au gré des brises, ça ne me pose pas de problème. Mais je teinte mon univers de nuances ineffaçables, Car j’ai été bien soûlé par les filles et leurs fables, Les songes … Lire plus

Tes mots si bien faisants – Brahim Boumedien

J’adore leur auteur Je sais d’où ils viennent J’aime aussi les senteurs Des fleurs qu’ils amènent   J’aime ces mots qui parlent J’aime leur musique Lorsqu’elle me rappelle Des choses fantastiques   Mon plaisir c’est les voir C’est aussi les entendre Ma joie est de savoir Les saisir, les comprendre   Ces mots, si vivants … Lire plus

Des mots bleus – Daroca Mikael

Des mots glissent Résonnent de clarté Écouter belle nuit Anime du sentiment. Errances des grâces Proposent discipline Repères des entrées Zonent des destins. Murmure des jours Gagnent belles rues Tourbillons des voix Enflent une curiosité. Regards se tournent Interrogent attentions Souffle des clairons Ordonnent l ’ exercice. L ’ esprit hallucine De naturels projets Énergies … Lire plus

Mots déambulent – Daroca Mikael

Somnambule des mots Des cabanes de phrases Des véhicules des sens Des roues très stylisés. Des boomers du jour Déclinent puits de joie Nomadisme d ’ alphabet D ’ imminente preuve lue. Une saga livresque La sève des encres Arborescence d ’ écrits Formule grand bonheur . Des lignées féminines De rêveries inventives Des passés … Lire plus

Mots d ’ amour – Daroca Mikael

Expérience des mots Matrice les déraisons Au charivari des sens Les paillettes du temps. * Les gardiens de joie Archivent belles voûtes Les ombres dorénavant Allument une mémoire . * Oxygéner un amour Usage les sillons Le tapage de choix Libére diverses ondes. * L ’ emprise de notion Consent des relations Restaurer le subjectif … Lire plus

Jour et nuit – Jean-Marie Audrain

Jour et nuit Je guette fébrilement J’espère inlassablement Assister à son réveil L’envolée de son sommeil.   Jour et nuit Je traque les yeux mi-clos Son adieu à son dodo Ses mots comme ses images Que j’espère des moins sages.   Jour et nuit Je me languis de humer Après l’avoir désirée La senteur de … Lire plus

Blés de mots – Francis Sicard

La poésie est l’art de gribouiller l’enfance Sur le velours fané d’un morceau de buvard Que des taches de sang réveillant le brouillard Embellissent d’une ombre aux contours de la France.   Des rubans suspendus en travers de la chance Flottent comme des trous le long d’un boulevard Où des masques de boue au rire … Lire plus

La clef et le cœur -Jean-Marie Audrain

  Après ces douze années A avoir partagé La clef comme le cœur Arrive un grand malheur.   Un message assassin Pour faire sauter les ponts Sans une explication De rien je ne reviens.     Elle s’en lave les mains Refusant tous mes mots Me lire rien ne vaut Elle n’aime que les siens. … Lire plus

Le contraire de l’inverse – Jean-Marie Audrain

On ne m’achète plus On me mérite Je ne partage plus mon âge Je le vends aux ans chers. Je ne donne plus ma parole Je pèse mes mots. Mon cœur n’est plus un atout Mais lot de consolation. Ma vie n’a plus de bâton Ni de chaise ni de poème-ski Je ne vends plus … Lire plus

Sous l’empire des mots – Francis Sicard

Foulant le sable blanc d’une plage lointaine Le cormoran effrite une neige de pas Le long d’un horizon que le trait d’un compas Trace au-dessus de l’eau d’une douce fontaine.   Des draps tissés au vent comme une tiretaine Recouvrent le vignoble à l’heure du repas Habillant le soleil d’un masque de trépas Et du … Lire plus

Amour comme amitié – Jean-Marie Audrain

  Amour comme amitié Deux mots-coquilles vides Qui se fanent et se rident Dans leur altérité.   Brassens l’avait compris Et clamait en audience Que ne fait un ami Que sa présence.     Espace et temps donnés Sont la seule preuve par neuf. Sentiment sans durée Se casse comme un œuf.