La parisienne – Alain Salvador

Un jour j’aimerais poser ma main sur la tienne Caresser tes doigts fins, Dieu je te voudrais mienne Regarder dans tes yeux ce qu’est le paradis Une belle campagne en plein cœur de Paris – Légers comme l’écho entends-tu mes “je t’aime” Des aveux en des vers d’un modeste poème Sur ta peau de velours … Lire plus

Les contes du goéland : 3 Retrouvailles – Alain Salvador

Il fait déjà bien chaud en ce milieu de matinée. Sur les plages les aoûtiens ont remplacé les juillettistes, tout aussi bruyants et imprudents en mer. Il est un havre de paix où je viens quelquefois me ressourcer, lorsqu’un certain vague à l’âme m’envahit, une fatigue de l’esprit, un véritable besoin d’évasion. Aux heures les … Lire plus

Les contes du goéland -2. La brume – Alain Salvador

La brume peu à peu envahit l’abri qui m’a vu éclore, tout en haut de cette falaise d’où je me suis élancé la première fois dans un vide qui me terrifiait. Un petit asile dans la montagne où mes petits ont cassé leur coquille pour voir le jour avant de s’envoler vers leur destinée. Oh … Lire plus

De vers en verres – Alain Salvador

Je t’offre mes plus beaux vers plutôt que me souler à gueuler dans les bars et m’en faire chasser. À m’écrouler dans le caniveau parce que le trottoir est trop haut. Puis dégueuler mon mauvais vin, ou mes bien trop de bières sur les bagnoles garées, que je voudrais chasser à grands coups de pied. … Lire plus

Rêves trop courts – Alain Salvador

Trop tôt je me réveille et mon rêve s’enfuit Un vague souvenir émergeant de ma nuit Bientôt sera dissout aux brumes du matin Oh j’aurais tant voulu qu’il ne prenne pas fin – Une nouvelle fois rayonnait ton visage Dans un monde trop gris où tout n’est que mirage Soleil dépêche-toi, n’arrête pas ta course … Lire plus

Le drap – Alain Salvador

Tout doucement je fais glisser Le drap recouvrant ta pudeur Le plein Soleil vient se poser Sur ta peau blanche avec douceur Pas question de te réveiller Ne pas bousculer ta candeur – Mon regard part à l’aventure Sur ta nudité dévoilée Tel un cavalier sans monture Je n’irai pas dans ta vallée S’il est … Lire plus

Mes mots du mémo – Alain Salvador

À l’encre de mon stylo-bille Parfois se dessine un seul mot J’ai beau le lire et le relire Tout seul il n’est pas bien parlant – En lui créant une famille De mots piochés dans mon mémo J’espère pouvoir vous séduire En usant d’un écrit charmant – Vos soucis telle une brindille Jetez-les de votre … Lire plus

Le mal – Alain Salvador

Elle m’avait pourtant prévenu, “ne t’attache pas à moi, je vais te faire du mal.” Bien entendu je ne l’ai pas prise au sérieux, moi l’homme mûr, c’est qui le mâle ? Les gamines ne me font pas peur. J’en ai connu des brunes, des blondes, des petites ou des grandes, des minces ou… Passons. … Lire plus

Le pont des illusions – Alain Salvador

Sous le pont Mirabeau coule la Seine, Apollinaire l’a écrit. Il est très observateur cet homme tout de même, qu’il le soit est une évidence. Je n’arrive pas à la cheville de ce poète, loin de là mais pourtant je vais écrire: ” Sous le pont de Beaugency nous parle la Loire.” Car elle est bien … Lire plus

Du printemps à l’hiver – Alain Salvador

Au printemps on s’est rencontré comme ça, comme si de rien n’était. Oh, je ne t’ai pas trouvée plus jolie que les autres filles et pour toi je ne devais pas être le plus beau des garçons. Un soir d’été on a même failli s’engueuler… Au bal du quatorze juillet je t’avais marché sur les … Lire plus

La plage – Alain Salvador

Enveloppé par l’obscurité d’une nuit sans Lune, où seules quelques étoiles scintillent au firmament lorsque les nuages daignent s’écarter pour apporter aux humains de cette Terre un peu de leur éclat, mes mains caressent le sable fin de cette plage. Échoué tel un fragment d’épave apporté par le ressac des vagues, triste et abandonné, mes … Lire plus

Mes vingt ans – Alain Salvador

MES VINGT ANS (en six et huit pieds) — Petit gars je jetais des pierres Dans le courant de ce long fleuve Les ronds filaient sur sa surface Sans jamais atteindre la mer – Si je faisais des ricochets Avec la plus plate des pierres Je n’étais pas vraiment très doué Elle plongeait en deux … Lire plus

En une rime – Alain Salvador

Il avait comme prénom Pierre Elle à son bras, il était fier Je les ai vu c’était hier Ils marchaient près du cimetière Au vieux mur recouvert de lierre Dans ses yeux brillait la lumière – S’il-vous-plaît faites une prière Ma stupéfaction reste entière J’ai appris en buvant ma bière Que cette nuit du pont … Lire plus