Sous la cascade dans l’eau pure
Pieds nus sur les galets glacés
Se baigne un être que la nature
A comblé de tous ses bienfaits
Éclaboussés par son sourire
Les droits feuillages plient pour frôler
Ce doux visage dont le rire
Est une lueur dans la forêt
Ruisselante sur sa peau noire
La rivière joue dans ses cheveux
Et se reflète comme un miroir
Le soleil d’or de ses grands yeux
Sombre et brillante la beauté
Par son seul geste se dessine
De sa silhouette la nudité
Sous l’onde claire se devine
Sortant de l’eau d’un pas gracile
Simple et parfaite félinité
Jeunesse ingénue si fragile
Ton corps est mâle en vérité
Ephèbe tremblant beau comme un elfe
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