À ton âge avancé, le poids des jours oppresse,
Un ténébreux nimbus vient voiler ton destin,
Ton âme est orpheline et transie de chagrin,
Et dans l’affliction, tu éprouves tristesse.
Toujours elle a été ton havre de sagesse,
Un phare nitescent éclairant ton chemin.
Désormais qu’elle n’est plus, s’est creusé un ravin
Entre bonheurs passés et trépas qui agresse.
Enrobé par le deuil, même tu te souviens
De l’amour partagé, de ces sentiers anciens
Que vous avez foulé ensemble sur la terre.
Désormais, quand la nuit de son linceul te vêt,
Son esprit bienfaisant murmure à ton chevet,
Et t’enveloppe ainsi d’une infinie prière.
Un être cher demeure un trésor, qu’il soit vivant ou qu’il soit mort ! Merci pour ce témoignage !