Les rires insouciants ne voyagent pas en train
ils se figent sur les quais bousculés par les sentiments
les yeux aux bords des rails dans un dernier regard.
Les départs se nourrissent de tonnes de promesses
qui errent de quais en gares, de passion en fusion
Les attentes aux terminus, qui n’ont que trop duré
nous devenons des clandestins de l’amour.
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Le bruit du roulis se mélange
aux sanglots de nos cœurs
qui se noient dans une fenêtre
ou défilent les kilomètres
Des essieux aussi fatigués
que ces voyages, qui n’en finissent pas.
Nous voyageons aux bords des larmes
nous voyageons aux corps des rames
Des yeux qui tirent des larmes automatiques
dans des soupirs de plaisirs tant souhaités.
Des promesses tenues, les sens qui s’affolent
des voyages où les sourires apparaissent enfin.
Des trains qui font battre des cœurs
des sourires échangés contre des baisers
des larmes qui s’offrent avec amour
parfois tout est possible avec la SNCF….
©Anne Cailloux |
J’adore votre texte. On se retrouve dans toutes ces émotions. J’aime aussi beaucoup votre présentation. Bonne Année!
Bonsoir Anne vous avez su nous transmettre les fortes émotions d’autrui grâce à ta grande sensibilité et à ton sens humain
Bravo
Douce soirée
Bises.
Mes amitiés
Fattoum
Vous m’aviez déjà dit que tout était possible avec la S.N.C.F. : même les textes à emporter en voyage avec soi. Bravo et merci pour cette escapade sans aiguillages. Amicalement. Serge
Une invitation au voyage qui sort des rails du train-train pour ne pas aboutir sur la voie de garage du cliché. Bravo et merci, Anne.