Revivre – Colette Guinard

REVIVRE

Quand vais-je revivre enfin
Il serait grand temps
Je n’ai plus beaucoup d’ans
Ceux – ci vont bientôt se terminer

Où vais-je aller pour retrouver ma sérénité
Me perdre dans cet univers de lumière
Virevolter dans ces autres mondes
Où libres de mes décisions enfin

Je pourrai entrer dans la ronde
D’amis tels que vous qui un beau matin
Comme les oiseaux sortent de leur volière
Ainsi main dans la main

Avec vous,mon ami en tourbillonnant
Nous danserons oubliant la marche du temps
Nous rappelant nos nos écrits d’hier
De deux âmes sœurs dans une éternelle amitié

Texte de Colette Guinard

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Colette Guinard

Colette Guinard (884)

Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam

Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue

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2 Commentaires
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Lucienne Maville-Anku
Membre
30 octobre 2020 17 h 09 min

“Où vais-je aller pour retrouver ma sérénité…”

Au cœur du présent de l’instant du moment
Qui donne envie de fuir et de s’envoler loin
Ce présent qui est à soi pour décider libre
De faire de lui ce que l’on veut. Hier n’étant plus.
Et demain n’étant pas encore.

Super texte poétique qui fait réfléchir. Merci, Colette.

Alain Salvador
Membre
29 octobre 2020 19 h 02 min

Deux amitiés qui montent très haut, à percer les nuages de l’hypocrisie pour arriver dans le ciel limpide de la tendresse.
Que Dieu bénisse cette amitié diront les uns
Que la chance leur sourit diront les autres
Qu’importe, c’est le résultat qui compte