Début du jeu
Je me mue en guerrier, S’abimant sur la crête
D’absurdes rêveries qui taisent mon cœur las
D’attendre que surgissent de prodigieuses quêtes
Offrant à mon ardeur d’incroyables exploits
Mais la vie est un lac, dans lequel se reflètent,
Tout en les déformants, les espoirs de tout ceux,
Qui surnagent en rêvant d’impossibles conquêtes,
Et finissent languissant dans leurs tréfonds boueux
Que reste-t-il à la lumière ?
Au sortir des songes ?
Un tic-tac sans répit,
Qui lentement nous ronge
Staccato infini
Qui défait les mensonges.
Tant pis !
Je replonge…
Je dérive lentement et me repais d’espaces,
Où les rives du temps se délitent au feu
De ces combats épiques où mes rageuses soifs
Ont forgé des épées qu’auraient enviées les dieux
J’ai déchiré des mondes, j’ai vaincu des titans
J’ai aimé plus que tout ! J’ai chevauché le vent
Puis, d’un cri de lumière, j’ai absout le néant
Mais il en est des joies et des gloires irréelles
Comme de ces trésors qu’on dérobait aux dieux
On en paye le prix par des larmes de fiels
Quand de mythiques vautours vous dévorent les yeux
Fin du jeu
Replonger dans son rêve pour m’y retrouver et l’achever , moi je n’y suis jamais parvenu.
Je suis souvent reparti vers d’autres Éden ou d’autres enfers
Sauf une fois, pour y retrouver la femme dont je suis toujours amoureux, car dans ces cas là, le rêve est toujours beaucoup trop court
Merci pour ce rêve aventureux