Dans le Sidobre :
Rêver et écrire en forêt
Le sentier dans la forêt aux nombreuses essences de pins, sapins, hêtres, châtaigniers, houx, est une source de découvertes. Vous voyez partout des images qui vous étonnent.
Vous levez les yeux , vous n’en finissez pas de faire monter votre regard vers la canopée, le plus haut possible, comme le font les arbres qui rivalisent d’astuces pour atteindre la lumière du jour.
Vous cherchez un coin de ciel, vous l’apercevez parfois, parfois les branches s’entremêlent pour faire écran.
Le vent fait bouger et grincer les arbres comme des mâts de navire. Mais est-ce bien le vent que l’on entend ? Est-ce le bruit de la mer ? Ou est-ce les arbres qui s’expriment dans un langage que les humains ne peuvent pas comprendre ? Non, c’est bien Eole qui vous accompagne et fait se plier à son gré toutes ces espèces de géants feuillus.
Vous baissez les yeux vers le sol et vous êtes dans un autre monde : là, de gros troncs d’arbres morts reposent sur le sol comme un banc de baleines échouées. En bordure du chemin, s’étale un tapis de splendides fougères, témoins de plantes venues d’un autre âge. Ici, gît la quille d’un sapin , couché sur son voisin érable.
Vous passez sous une voûte de feuillage auréolée de soleil, semblable à une tonnelle. Tout près de vous, un chêne gringalet tente une percée vers le ciel. A ses pieds, un gros morceau de bois vermoulu ressemble vaguement à un chapeau, que le vent aurait fait voler jusque là.
Cette majesté des arbres, la plainte incessante du vent, les sculptures de bois, vous invitent au silence où l’ on peut entendre des bruits, des chuchotements, des froissements de feuilles, des chants d’oiseaux, la symphonie fantastique de la forêt.
Parfois, vous pouvez percevoir comme une voix humaine, venant de très loin, que vous croyez reconnaître : est-ce une facétie du vent ? la voix d’un disparu ou d’un ogre des bois ?
Alors, vous vous asseyez sur un rocher et vous prenez le temps de coucher sur le papier les images cueillies au fil du sentier. Vous écrivez, vous fixez les beautés de la nature et les ressentis, pour ne pas oublier. Vous tentez de capturer le temps dans ces lignes pour essayer d’arrêter le présent.
Alors, marchons, marchons dans la forêt, dans les champs, dans les prés, allons à la rencontre, partout où nous passons, des beautés, des senteurs, des bruits de cette généreuse Nature.
Poussons la porte et partons !
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© Marie Combernoux – 15/06/2018
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Rêver et écrire en forêt
Le sentier dans la forêt aux nombreuses essences de pins, sapins, hêtres, châtaigniers, houx, est une source de découvertes. Vous voyez partout des images qui vous étonnent.
Vous levez les yeux , vous n’en finissez pas de faire monter votre regard vers la canopée, le plus haut possible, comme le font les arbres qui rivalisent d’astuces pour atteindre la lumière du jour.
Vous cherchez un coin de ciel, vous l’apercevez parfois, parfois les branches s’entremêlent pour faire écran.
Le vent fait bouger et grincer les arbres comme des mâts de navire. Mais est-ce bien le vent que l’on entend ? Est-ce le bruit de la mer ? Ou est-ce les arbres qui s’expriment dans un langage que les humains ne peuvent pas comprendre ? Non, c’est bien Eole qui vous accompagne et fait se plier à son gré toutes ces espèces de géants feuillus.
Vous baissez les yeux vers le sol et vous êtes dans un autre monde : là, de gros troncs d’arbres morts reposent sur le sol comme un banc de baleines échouées. En bordure du chemin, s’étale un tapis de splendides fougères, témoins de plantes venues d’un autre âge. Ici, gît la quille d’un sapin , couché sur son voisin érable.
Vous passez sous une voûte de feuillage auréolée de soleil, semblable à une tonnelle. Tout près de vous, un chêne gringalet tente une percée vers le ciel. A ses pieds, un gros morceau de bois vermoulu ressemble vaguement à un chapeau, que le vent aurait fait voler jusque là.
Cette majesté des arbres, la plainte incessante du vent, les sculptures de bois, vous invitent au silence où l’ on peut entendre des bruits, des chuchotements, des froissements de feuilles, des chants d’oiseaux, la symphonie fantastique de la forêt.
Parfois, vous pouvez percevoir comme une voix humaine, venant de très loin, que vous croyez reconnaître : est-ce une facétie du vent ? la voix d’un disparu ou d’un ogre des bois ?
Alors, vous vous asseyez sur un rocher et vous prenez le temps de coucher sur le papier les images cueillies au fil du sentier. Vous écrivez, vous fixez les beautés de la nature et les ressentis, pour ne pas oublier. Vous tentez de capturer le temps dans ces lignes pour essayer d’arrêter le présent.
Alors, marchons, marchons dans la forêt, dans les champs, dans les prés, allons à la rencontre, partout où nous passons, des beautés, des senteurs, des bruits de cette généreuse Nature.
Poussons la porte et partons !
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ne invitation au voyage des plus plaisants et à laquelle je souscris souvent pour ma propre part. Votre texte respire cet amour de la nature et décrit avec amour ces cadres aussi enchanteurs que forestiers. Bravo et merci Marie.