D’homme debout me voici prisonnier
D’un joug trop lourd difficile à porter
Genoux à terre mais le regard levé
Sur ce chemin qui me fait espérer…
Comme un chien qu’un mauvais hasard aurait séparé de son foyer
Comme un chien perdu qui retrouve après des années d’errance l’odeur de sa maison
Comme un chien usé par tant de distances et n’a plus la force de se jeter dans les bras de sa Maîtresse pour la couvrir de tendresse…
Penche-toi sur mon corps amaigri et serre-moi fort tout contre toi, très fort, encore plus fort que ça, j’ai trop attendu ce jour, je l’ai tant espéré qu’enfin il est arrivé, peu importe que ce soit le dernier de ma vie car peut-être il est le plus beau…
Déjà j’ai froid, ne me lâche pas, je voudrais mourir dans tes bras.
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Je suis né en 1956, et ai toujours eu le goût pour l’écriture.
Cependant je n’ai fait aucunes études , ni de lettres ou autre chose de bien gratifiant.
Je n’ai qu’un CAP de mécanique en poche et ma vie passée en usine , ma famille avec mes trois enfants, font que depuis ma retraite, j’ai repris du temps pour me consacrer aux mots.
On pourrait dire de moi que je suis plutôt un autodidacte.
Les quelques personnes à qui je fais lire mes textes me disent que j’ai une facilité d’écriture.
A ceux-là je leur réponds: ”ce n’est pas toujours aussi facile qu’il y paraît… ” Et pour l’orthographe, et bien je révise les règles…Il n’est jamais trop tard si l’on veut entreprendre quelque chose dans sa vie.
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Ouille ça fait mal
Oui.
Texte très émouvant Alain. Il me fait penser au chien d’Ulysse, Argos, qui reconnaît son maître après que ce dernier ait été absent durant vingt ans. Le brave chien meurt après…
Triste mais belle fin
Touché plein coeur par ces mots du chien perdu sans foyer !