Quand on veut prier, Lucienne Maville-Anku

Quand on voit ce qu’on voit
Quand on entend ce qu’on entend
Sans que rien on n’y puisse faire

Quand on veut dire
Et que même plus de mots on n’a
Qui ne soient pour se dire dérisoires

Quand on veut prier
Et qu’on n’a de prière même plus
Le “Notre Père” pour parler à son Père

Alors on soupire on soupire
On soupire de soupirs de désirs
Désirs de soupirs et d’espoir qui restent

Quand on veut prier
Et qu’on ne sait plus quoi dire
Soupir est souffle et brises de prières

Lucienne Maville-Anku, 12/05/20
14:25 12/05/20

Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (808)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

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1 Commentaire
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Invité
18 mai 2020 12 h 30 min

Merci beau et touchant partage.