Sous les voutes anciennes elle cherchait la sérénité
dans ce lieu sacré ou toutes les âmes se ressemblent..
Son allure est en contraste avec le lieu, elle inspire un étonnement certain,
voir des craintes, mais les gargouilles veillent sur elle.
La jolie gothique en ce lieu sacré, trouve la paix, loin des regards inquisiteurs.
Pourtant un homme devant l’autel la regarde, il a la beauté du diable et une vision qui dit l’essentiel.
Les regards se touchent se parlent, les sens s’animent en un regard. Tout est dit sans un mot…
La belle brune soupire, son décolleté se soulève
L’homme sourit, sa bouche se fait sensuelle
Le temps s’arrête…
Dans ce lieu où l’obscurité et la lumière se mêlent sans barrière,
la robe noire de la femme caresse les dalles usées par le temps.
Le silence devient pesant chargé d’électricité.
Les saintes détournent les yeux, sauf Marie-Madeleine qui sourit.
Saint- Augustin remet son costume de débauché et murmura des mots
que nous ne pouvons pas répéter.
Comme un chuchotement de velours, la femme s’agenouille sur un banc de bois,
ses mains jointent dans une prière silencieuse.
Un secret murmuré, des mots que seul dieu entend.
Le diable sourit.
L’homme se déplace, s’assoyant devant l’orgue.
La femme gothique ferme les yeux, bercé par une musique antique.
L’orgue s’éveille emplissant le lieu de ses musiques sacrés.
Son esprit s’envole libre et mystique.
Les notes changent, le métal se mêle à l’avé maria.
Rammstein se joint au plaisir.
Saint-Augustin est aux anges dans tous le sens.
Marie-Madelaine le suis de très prés.
Dieu comprendra, ils sont en compte, il lui doit tant…
La belle gothique se lève, s’arrête un instant devant le confessionnal,
l’homme de dieu la regarde, elle lui murmure ; Pour vous mon père, m’entendre serait pêché.
Elle quitte l’église suivit de prés par l’homme en noir, sous les regards de ; l’homme de dieu,
de Saint-Augustin qui parjure, de Marie-Madelaine qui aimerait bien les suivre et des gargouilles,
imaginant la suite, heureuse de ce dénouement.
Là ou Dieu à une église, le diable aura une chapelle.
Il ne faut jamais jurer de rien.
Quand l’indécence s’allie à l’incandescence,
nous sommes des gens perdus
“Là ou Dieu à une église, le diable aura une chapelle”. Comme quoi, le diable n’est pas diable pour rien ! Merci pour le partage de cette prière loin des portes de l’enfer !