
Qu’ils vous plaisent de lui déplaire toujours il gagnera.
Sur vous pèse l’usure de ses cadences arbitraires et ce glas
Qui vous étreint empêchant toutes fuites vers cet au-delà
Avec ses surdiplômés promulguant l’atome, de vie à trépas.
*
Nous vécûmes de nos rêves décadents en ces heures commuables!
Non, personne ne veut s’encanailler en usurpant l’espace-temps.
Comme s’il appartenait à quelqu’un avec tous ses êtres affolants.
Parcourant à l’aurore, des sentiers tributaires de leurs avènements
Tantôt méprisables, tantôt respectables dans ce treillis incohérant.
Nous eûmes de-ci, delà à nous rendre en des lieux si lamentables!
Que la raison elle-même s’indigne parfois de nos discours éraillés,
De nos sens éparpillés, dilués par attrition dans ses cuves délavées
Elle y trouve quand même son compte dans notre univers débraillé.
Et imbu de tous ces sarcasmes infantiles dans cet hospice épouvanté.
Nous fûmes les enfants d’un laps décalée de sa réalité embryonnaire!
En traversant ce maudit temps béni des dieux si tant déboussolé
Avec toutes ses langueurs saisonnières et ces frimas renuancés
Nous dévalons avec le vivant, suivi par toutes nos coordonnées
Sur cette pente omniprésente que d’aucun ne voudrait s’aliéner.
2019
Bonjour Marcel,
Le Temps :
Faut-il le garder tel quel
Ou,
Faut-il le changer ?
Cordialement.
G.L.