Pas un nuage Laurelise Chalzib
Des jours que le ciel est bleu
Des jours que mes yeux dessinent
La crête des montagne jusqu’au Mont-chauve.
Le vent est tombé. Pas une feuille ne bouge.
Celles de l’olivier se sont arrêtées de trembler.
Toujours mes yeux qui portent loin à l’horizon
L’horizon sur la mer. L’immense étendue.
L’eau est lisse. Sombre. Pas un pli.
J’ai fendu l’onde, elle m’à ouvert sa substance.
Bleu rivage d’azur.
Peu à peu les lumières sont apparues. Ma ville
A la tombée du jour s’est éclairée,
Lampe après lampe. Rue après rue.
La rumeur s’est apaisée.
J’ai saisi un lâcher-prise.
A l’orée de la nuit, la clarté diffuse
Le halo sur les montagnes
J’ai rêvé d’une vision
D’un je ne sais quoi, qui me dépasse….
‘
Merci Laurelise pour ce très beau poème méditatif… oui l’absence et le vide nous offre l’immensité. Beaucoup aujourd’hui les fuient mais quelle merveille !