Où sont-ils, où sont-ils donc passés tous ces jouets
Avec lesquels je m’amusais, avec lesquels je jouais ?
Certains ont été abimés, d’autres donnés
Où sont-ils les compagnons de mes jeunes années ?
Où sont-elles, mais où sont-elles parties ces poupées
Que je considérais comme étant mes bébés ?
Que sont devenus Pimprenelle et Nicolas,
L’une en chemise de nuit, l’autre en pyjama ?
Où est allée Margote du Manège Enchanté
Que suivait Pollux, son fidèle toutou anglais ?
Où a disparu ce château-fort mis sur une table
Et qu’il fallait attaquer ? Je n’étais pas capable.
Je préférais m’amuser avec ma jeune sœur
A la dînette, à la poupée ou au docteur.
Où ont-ils fini tous ces livres de mon enfance
Et beaucoup plus tard, ceux de mon adolescence ?
Où sont-elles passées toutes ces histoires de Oui-Oui
Avec Mirou, Potiron, ses meilleurs amis ?
Disparues aussi les sœurs Parker et Alice.
Pour elles, pour moi, les années passent. Elles glissent…
Où sont-ils, mais où sont-ils tous ces souvenirs ?
Ils ne sont pas loin, ils sont là dans ma mémoire.
Nostalgique, certains, je les ai faits revenir
Afin de les évoquer avec vous ce soir.
Texte écrit par Odile Stonham @Tous droits réservés
Merci, Odile, pour cette belle poésie confirmant que nous ne sommes pas éternels, que nous sommes de passage et qu’il faut, comme disait Horace, “carpe diem” (profiter du jour présent et donc de la vie !
Merci aussi à toi Brahim pour ton retour plein de philosophie.