Lorsque ma main s’en vient cueillir ta nudité
Si douce et exposée en un champ de lavande,
Mon cœur s’élance alors dans une sarabande,
Et danse autour de toi comme un soleil d’été !
Confondre nos deux corps dans leur affinité
Pour saisir ton parfum, une si douce offrande,
Est le premier désir alors, qui me commande,
Comme un rayon de joie, offert pour commencer.
Tout comme un violon qui chante sa romance,
Lorsque je te parcours puis que je recommence
Au sublime sabbat qui chante notre amour.
Lors tes lèvres sur moi sèment ta gratitude
Dans la petite mort, voyage sans retour
Où notre ébat, d’un coup, atteint sa plénitude !
Une belle écriture sensuelle pour un sonnet qui frémit de désir