Elle a un si joli visage
Qu’il m’invite jusqu’à ignorer
Tout ce qui s’étend au plein sud
Du foulard de soie sur son cou.
Elle a un si gracieux sourire
Qu’il m’incite à oublier
Que depuis longtemps déjà
Ses jambes refusent de courir.
Elle a des cheveux si superbes
Qu’ils me dictent d’ignorer
Que ses mains désobéissent
Quand elle leur confie un pinceau.
Elle a un cœur si grand ouvert
Qu’il est bonheur d’être avec elle
Même en impuissant témoin muet
Du mal qui lui ronge que le corps.
Elle a un si précieux prénom
Qu’on ne voit en elle que lumière
Divine autant que féminine
Inoubliable Ludivine.