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Belle nymphe au regard sombre
Qui me guide dans la forêt
Où veut-elle aller dans l’ombre
Des hauts charmes et des cyprès
Elle parle d’oiseau de pêche
Ces choses qu’elle sait par cœur
Mes lectures je l’atteste
Lui font prendre un air moqueur
Là-haut la journée s’efface
Le ciel se teinte orangé
Se dresse un abri de chasse
Près d’une source argentée
En entrant dans ce repaire
Cédant sans mauvaise foi
Toute l’âme se libère
Dans ce palais d’autrefois
Les étoiles que l’on voit
Sont lumières par leur nombre
Elle chuchote à mi-voix
Quel écho dans la pénombre
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Subtil glissement des plis
Habile art de grâce extrême
Dénouant chaque repli
Pur velouté qu’elle essaime
Bascule dans les mirages
L’envoûtement des parfums
Le cœur défaille en présages
Quand l’œil n’en formule aucun
Sa voix si tendre à l’oreille
Ses mains perdues sous les draps
Tous ses mots sont-ils pareils
Pour quiconque entendra
Ces cris de chouettes au dehors
Les horloges sont arrêtées
Mes sens voudraient dire encore
Comme la folie m’emporter
Adieu Dryade aux clairières
Aux grands hêtres et aux chênaies
Qui séduit la Terre entière
Tisse sa toile en forêt.
© Val Reval 2017
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Bonsoir Val,
J’ai adoré ce texte léger, sa douceur qui nous entraîne !
Très beau et agréable à lire
Merci Val
Bises
Chantal
j’aime beaucoup Val, ce conte poétique, ce poème
sa douceur est belle, de jolies rimes
c’est très enlevé…. merci
Bise
Oliver