Notre père – Jean-François Joubert

jeff 017père, mer, mère dauphiNotre père qui est au cieux parles-tu de tes voyages ?

Maintenant…

Le silence virtuelle danse ses murmures vagues

Et moi, j’invite, j’invente, et ma route est vraie

Je calcule pas mes reins, ceux de Torento

Tu auras toujours besoin de revoir les embruns

De Brest et d’ailleurs…

Tu as vu toute les mères et la mienne est au port

Voile ferlée, les yeux bleutée

Comme tu l’aimais,

Cette mer ! Qui pleure !

Notre père qui boit de l’eau, pleure au ciel

de tes silences…

Tu auras toujours besoin de revoir les embruns

Maintenant

Que je suis majeure et pas musicien

La clef, je l’ai, je l’ai jetée

Sur les bords du quais

J”aurais toujours besoin de revoir les embruns

Toi, mon père, papa, tu as vu tant de mystères,

Sur l’Océan déchaîné, abandonné à la veille

Tu chantais ce refrain

De capitaine sans voilier, tu allumais tes yeux

Le feu brillait à mille milles de nos jeux

Et les oiseaux planaient,

Et les oiseaux planaient,

J”aurais toujours besoin de revoir les embruns

En désirs d’ailes ! En désirs d’îles

Le vent violent soufflait sur ta coquille de noix

Pas une bouteille de vin à jeter

Pas un mot au fond de la cuve

Et des poissons volaient

Quand mère poussait, cris et volets,

Toi tu tenais le doute, du sac à main

Violet

Père qui est aux cieux, anxieux

Tu as omis de donner le parchemin de la vie

Tant tes silence offenses, le gamin qui se perds,

Oh père, oh, père !

Pourquoi garder le secret de tes visons nocturne

Tour à tour chevalier, roi ou laquet

Je sais, oui, tu rêvais, et moi voile haute

L’écoute au taquet, je cirais le plancher

Un voie d’eau a colmater, des dauphins

En paquet, cadeaux, des dauphins qui

Des dauphins qui

Dansaient…

Dansaient…

J”aurais toujours besoin de revoir les embruns !

Toi, mon père, papa, tu as vu tant de mystères,

Sur l’Océan déchaîné, abandonné à la veille

Tu chantais ce refrain

De capitaine sans voilier, tu allumais tes yeux

Le feu brillait à mille milles de nos jeux

Tout autour des dauphins, une tour, un phare

Et les oiseaux planaient,

Et les oiseaux planaient,

Des pions sur l’Océan de mes seize ans

Des pions sur l’Océan de mes pensées

J”aurais toujours besoin de revoir les embruns

Notre père qui est au cieux parles-tu de tes voyages ?

Maintenant…

Moi, je te retrouverais pour parler de ce naufrage

Celui de Ouessant, celui de mes veines

Du pas de chance, du pas de danse,

En vie, en ville, je contredanse, et j’m’en balance

tant les dauphins et que les oiseaux vont bien

je suis gaie !

J”aurais toujours besoin de revoir les embruns

De nos villes…

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1 Commentaire
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Invité
11 mai 2016 18 h 28 min

si d’aventure quelqu’un voulait poser de la musique et une voix, je serai le plus heureux des hommes…. ?