Comment expliquer que les mêmes circonstances – le même travail, par exemple – peuvent être vécues par telle personne comme une souffrance, par telle autre comme un défi exaltant, et que telle autre encore y trouvera le moyen d’aider et d’encourager son entourage ?
Nichiren Daishonin répond à cette question : « C’est le cœur qui est important. » Ce que le bouddhisme appelle un « état de vie » désigne l’orientation fondamentale de notre esprit à un moment donné. Celui-ci détermine tout : nos émotions, pensées, perceptions, attitudes, interactions etc. Tout découle de notre état de vie, qui se modifie d’instant en instant et colore l’ensemble de notre vie. Nichiren nous présente ces états. En voici les 6 premiers
- l’enfer, un état de désespoir dans lequel l’individu est totalement submergé par la souffrance et les pulsions destructrices ;
- l’avidité, où l’on est tourmenté par un désir sans fin, un manque insatiable, pour lequel on est prêt à tout ;
- l’animalité, où l’on est régi par les instincts les plus basiques, liées à la survie biologique, notamment la crainte du plus fort et l’intimidation du plus faible ;
- la colère, un état caractérisé par l’arrogance, l’esprit de comparaison, de rivalité et de domination des autres ; c’est le règne de l’égoïsme, du narcissisme et du conflit.
- l’humanité, un état marqué par la tranquillité, la raison, la recherche du compromis et de l’équilibre. Caractéristique des êtres humains, cet état est toutefois relativement fragile.
- le bonheur temporaire, un état de joie euphorique lié au plaisir, à la satisfaction d’un désir ou à la disparition d’une souffrance. Comme son nom l’indique, étant dépendant d’un facteur extérieur, ce bonheur ne peut, par définition, pas durer.
Comment dépasser cette condition de dépendance face aux aléas extérieurs, comment ne plus être « ballotté » par l’environnement et établir un état de bonheur que rien ne peut entamer ?
Je vous laisse méditer sur cette question dans l’attente de la lumière des Quatre nobles voies.
Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.
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N’est point simple la vie…
Si elle était un long fleuve tranquille, cela se saurait !
Cela serait bien ennuyeux. J’ai arrêté le parc Astérix quand j’ai compris que ma vie était un parc d’aventure à lui tout seul🤣🤣🤣
Et moi j’ai arrêté de lire Balzac quand j’ai compris que j’étais à la fois acteur et spectateur sur la scène de la Comédie Humaine.