
¤-
Cher Monsieur, si j’étais votre épouse adorée,
Votre tasse de thé de poison polluerais.
De nul remord sincère ne m’accablerais,
Même si pour cela j’étais emprisonnée.
– Madame, si j’étais l’époux infortuné,
Sans hésitation tout ce thé je boirais.
Claustrée chez Lucifer, grilleriez à jamais.
Chez Saint-Pierre j’irais pour une éternité.
Ainsi disait Winston avec conviction.
L’insolente, ahurie, disparut sans façon,
Embarrassée d’avoir essuyé la réplique
D’un tel homme doué, n’ayant pas froid aux yeux,
À l’esprit acéré et machiavélique,
Dont le genre d’humour s’avérait rocailleux.
Bienvenue Robert et merci pour cette belle introduction poétique, nous avons hâte de découvrir vos autres textes.
N’oubliez pas d’ajouter votre biographie ou présentation auteur depuis votre profil membre afin que les lecteurs, visiteurs et membres puissent mieux vous apprécier.
Bonne continuation et au plaisir !
Alain
Merci de m’avoir fait découvrir ce couple.
Bonjour Robert,
Ton texte est une fable !
D’une fable, l’on peut tirer la leçon !
“L’humour” gentil existe-t-il ?
“L’insolence” fait-il toujours partie d’un humour (sarcastique) ?
Cordialement.
G.L.