Le couloir….et sa raison .
au fond de mon dépit
affronte mon être sa vie
draps bleu dans mon lit
enveloppent mon esprit .
Le couloir….et son obsession
au matin qui passe en traine
s’ouvrent les yeux à peine
que l’oreille écoute la plainte
des lèvres en craintes .
Ce couloir…et son ennuie
seuls en habit de vestige
déambulent sans prestige
guenilles et chausses se figent
en tête et couronne d’épine .
Et mon couloir….
un reste d’homme
un reste d’oiseau
la femme frêle
au manteau sans forme
la pâle fresque
des blancs uniformes
au couloir qui s’allonge
au couloir qui s’étire
d’aile aux coeurs
un reste de bonheur
un reste d’homme
un reste d’oiseau
d’acier
de fer
de sangs
la vie au dépend
le coeur en tourment
le corps en survie
mon couloir , quant à lui , se rétrécie.