Moi je marche
Je regarde les voitures qui me dépassent
Une personne par voiture
Toutes le visage dur.
Que voit-elle de sa voiture
Regarde-t-elle un peu la nature
Qu’elle est en train de polluer
Mais tout plutôt que marcher.
Moi je marche
Je me laisse dépasser par les voitures
Rien qu’une personne le visage dur
Qui ne pense pas nature
Toujours plus vite sans débat.
Enfermé dans la voiture
Dans le bureau
Dans des salles de sport
Dans ton salon avec vue sur la télé
Vois-tu la lune se lever
Avec ton réveil tu ne vois plus le soleil.
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Du meilleur de la poésie contemporaine réaliste ! Tel un catalogue raisonné de nos travers à traquer sur nos chemins de traverse pour les traverser et les renverser. Je dirais en conclusion “Yalla”, comme Soeur Emmanuelle.