Ménage de printemps, une clé USB retrouvée au fond d’un tiroir.
Mes premières déclarations d’amour reçues par mail.
Il y a si longtemps…
Il a resurgi de ma mémoire, j’ai pris un coup, comme un uppercut.
Je me souviens de son sourire carnassier, de son corps d’adonis et de ses mots qui m’ont donné envie de répondre, moi qui ne savais pas écrire.
Il fut la flamme qui attisât mon envie d’écriture.
Depuis d’autres mots ont fleuris, mais jamais ils n’ont touché mon cœur comme ceux-là.
A ce merveilleux souvenir,
Je lui dédicace ces mots qui furent les siens et mes émotions.
Petits extraits de ses mails au jour le jour qui ont duré si longtemps et qui se sont terminés par un départ au japon.
Il est bien encore en moi, assurément.
23/06 9h56
Le verbe aimer convient à la situation, induisant parfois la déraison. Je suis conscient, c’est bien de l’amour qui unit nos mots et nos corps.
Trouvez donc la force avec les arguments pour m’assagir tout doucement ou restez loin de moi, ce serait plus prudent.
Je vais vous caresser selon mon bon vouloir, pour vous posséder quand je le désirerais.
Je reste près de vous. Baisers fougueux.
24/06 23h56
Restez avec moi, contre moi, pour des millénaires, jamais je ne vous laisserais vous enfuir, venez pour cette vie et toutes les autres.
Je vous embrasse plein de flammes, vous murmurant ma passion.
En fermant les yeux, je peux vous sentir.
Dormez bien, vous êtes en moi.
25/06 13h30
Je reste avec vous, hypnotisé, les yeux brûlants de vous regarder.
Mais loin de vos provocations, je serais me tenir.
Vos atouts, je les vois et je vous sens insolente pour me mettre en émoi. Devant votre beauté, je me sens impuissant, vous me retenez par votre corps qui m’est destiné et de votre esprit qui ne me lâche jamais.
Vous parvenez à m’approcher et me faire plier par vos stratagèmes.
Méfiez vous de moi, de ma puissance et de mes envies, écoutant mes instincts ancestraux, imposant ma loi pour vous pervertir, je serais un loup, le feu naîtra de notre bataille.
je vais vous marquer par une trace de dévotion, qui ne s’effacera jamais. Par mon amour, vous êtes mienne.
24/06 00h35
Il se fait tard, je vous laisse à Morphée mon amour, il est toujours à vous accaparer, quel concurrent bien sérieux, il occupe toutes vos nuits, je le déteste.
Puis au petit matin, il vous délivre pour que nos cœurs s’enivrent enfin.
Ma douce Milady.
24/06 05h35
Mon désir s’enflamme et l’attente de votre amour, est insupportable. L’espoir de vous voir, me ravive de cette mort, qui me guette sans vous.
Un baiser avant de partir, une caresse de douceur, un besoin de toucher ce clavier qui reste ensorcelé à vos mots et à vos désirs. Chaque touche me fait vibrer d’une caresse sensuelle.
Votre beauté m’effraie, je ne veux croire qu’à la puissance de mes envies, comme une bête sauvage, mais les sentiments surgissent indéniablement.
Je vous embrasse fougueusement comme un passionné.
Qu’ils sont beaux vos mots. et les siens. Magnifique
superbe texte, avec surprises et touchés d’émotions
Ol
Merci Petite Belette pour ce texte où l’émotion et la beauté se lisent dans et entre les lignes. Au plaisir de continuer à te lire…