” Mais respire encore ”
Moi,
Coincé
Dans l’hombre
De ma vie,
Je zigzague
Tentant de sortir
D’un lieu d’où
Elle et moi
Sommes prisonniers
L’âme en paix
Je souhaite
Quitter ce monde
De misère
Dans lequel
Est toute ma richesse :
Ma bien-aimée
Elle
De qui dépend
Mon souffle de vie
Se meurt irascible
Contre le temps,
On en manque tous
Mais il ne nous manque pas
Le temps va
Avec nos blessures
Et revient toujours
Avec les souvenirs
Qu’on a partagés
Aux éclats de rire
Tu es ma vie
Et moi, la tienne,
Ne meurs pas
Tant qu’on n’aura pas
Percé l’énigme
Qui mène
Vers le monde
Éternel des sentiments
Quelle profondeur
N’a-t-on pas encore
Atteinte en amour ?
Quand je pense à toi,
Ton corps se met
À transpirer d’envie
De me voir au plus vite
Nous sommes
Connectés l’un à l’autre
Comme le soleil
Si j’ai besoin d’ardeur
Et de clarté
Comme la lune
Si tu as besoin de quiétude
Dans l’obscurité
De tes peurs
Laisse, laisse, laisse
Palpiter ton cœur
Comme je le fais du mien
Pour que revigore
Notre si bel amour
Partagé dans le mal
Tout comme dans le bien
Allandy, l’érudit du temps
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le temps passe trop vite et devoir quitter notre amour est terrifiant il serait merveilleux que ce dernier puisse exister derrière le miroir