Ma petite fille
Elle a les yeux profonds comme des ciels d’été
Quand la lune s’en vient nous dire sa romance,
Et si clairs qu’on croirait que le jour recommence
Pour que la nuit s’achève avant d’avoir été.
Son rire est musical comme un cristal frotté
Et sa voix délicate a des tons de clémence.
Elle parle très doux et, quand elle commence,
Elle sait vous charmer d’un discours chuchoté.
Ses mains sont des oiseaux ne manquant que de plumes
Qui volent dans le vent, flammes qui se rallument,
En un gai tourbillon qu’accompagnent des chants.
Avec elles, ses pieds, rythmant de façon sûre
Font un ensemble. Alors ce quatuor assure
Qu’il pourrait réveiller tous les soleils couchants !
Super sonnet, extrêmement touchant, superbement écrit! sur un thème éternel! Amitiés poétiques.
Merci pour ce partage poétique relatif à l’innocence de l’enfance et son charme qui désarme !
ah le tendre papy
elle a du grandir ta petite princesse …
Les petits- enfants, un univers poétique à eux seuls…