Sur son visage, des yeux noirs perçants,
Levant sa tête, un sourire charmant.
Une attitude étrangement irréprochable,
Derrière il est tout simplement détestable.
Une même sortie mensuelle,
Il en tient qu’il est cruel.
L’humain retrouve son côté bestial.
Son corps souffre du mal;
Ses cris résonnent dans le ciel,
Ses os se cassent, c’est irréel,
La peau se déchire lentement,
En découle des larmes de sang.
Peu à peu tout devient flou,
Soudain il ne tient plus debout.
Contrôler cet animal, il ne peut.
Sa fourrure à la couleur de ses cheveux.
Caché dans l’ombre, son visage s’étend;
Un museau et d’énormes crocs sont apparents.
Née d’une malédiction ou d’une morsure,
Son coeur en garde la blessure.
Criant et hurlant à la lune.
De la pitié, il en a aucune.
La vitesse et les sens décuplés,
Personne ne peut lui résister.
La forêt a vue les horreurs de la nuit,
Le matin il est allongé dans les millepertuis.
Nu, couvert de chair et de terre.
Des souvenirs, ils n’en restèrent.
Après deux ans il était habitué;
Il rentra chez lui comme si de rien n’était.
Normalement, il continue sa vie,
Comme si tout c’était effacé de son esprit.