L’oiseau de la liberté
L’oiseau de la liberté,
Pose sur la tête de la dignité,
L’homme souffre des douleurs
Infligées.
Mes chaussures ont souffert
D’être debout dans la queue
De la culture innovatrice
Mais mon cœur s’embaume de la vivacité
D’une culture rebelle et combattante
Les cinéphiles assistent la compétition des,
Journées cinématographiques de Carthage
A Tunis, qui fêtent leur anniversaire de cinquante
Ans
Les jeunes, les adultes et les gens âgés,
Sont là à voir et à encourager les films
Tunisiens, arabes, africains et internationaux,
On fait plus qu’une heure dans la queue
Afin d’acheter son billet, mon âme
Se réjouit de voir la culture vibrer
Dans le ciel de ma belle Tunisie
Une culture interactive ma culture
Patriotique, elle est conversationnelle
Le cinéma a besoin de ses amoureux
Pour qu’il progresse et ses salles
Veulent être instaurées, les clubs
De cinémas se protestent,
Ils veulent multiplier leurs salles
De projetions et de discussions.
L’oiseau de la liberté,
Pose sur la tête de la dignité,
Les militants combattants
Veulent la liberté des idées.
Hier soir j’ai vu un film’ Tadmor’ qui parle
Des horreurs infligées à des gens
Opposants au régime Baathiste,
J’vais eu la nausée de voir des bourreaux
Qui sont plus féroces que la bête sauvage.
© Fattoum Abidi 3.11.2016
“La culture c’est ce qui reste quand on a tout oublié.” Fattoum a visiblement gardé l’essentiel, malgré la fuite du temps ; c’est ce qui est important ! Merci, chère amie, pour ce partage poétique et culturel, dans un monde démentiel !