Regarder la mer et rêver longuement
Est un rare plaisir pour le corps et l’esprit
Il ravive le cœur, éloigne les tourments
En période de doute, lorsqu’on est incompris
Un enfant sur le bras, sa tête sur mon cou
L’autre à mes côtés, s’agrippant à mon dos
Le troisième, derrière, barbotant beaucoup
Sur une mer bleu azur, quel superbe tableau
Cette thérapie, à nulle autre égale
Est à recommander en ces temps désastreux
Où le bien s’affale terrassé par le mal
Des grands de ce monde, si petits à mes yeux
Mon esprit s’évade, pensant aux clandestins
Jouant à pile ou face en quittant leur pays
Fuyant un triste enfer vers l’éden incertain
Victimes de requins qui les auront trahis
Mais l’espoir demeure et l’avenir est beau
L’horizon me le dit : ses couleurs le promettent
Annonçant aux enfants composant ce tableau
Des jours encore meilleurs dans un monde en fête
Brahim B
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Brahim, tu rêves en regardant la mer et de mon côté, je rêve quand je vois l’immensité du ciel au-dessus de ma tête. Que cela ait lieu le jour avec les tracés des avions transportant des voyageurs pour une destination où je n’irai jamais ou bien alors la nuit quand des quantités d’étoiles brillent et où là aussi, je ne me rendrai jamais… Merci en tout cas Brahim pour tes rêves plus accessibles que les miens.
Merci cher Brahim de partager ta foi en des lendemains qui chantent en se mettant aux couleurs de l’horizon.
L’espoir demeure et l’avenir est beau
L’horizon me le dit : ses couleurs le promettent
Annonçant aux enfants composant ce tableau
Des jours encore meilleurs dans un monde en fête