Le temps s’ennuie
Alors l’heure s’enfuit
Elle ne veut pas d’ennui
Elle fuit
De jour comme de nuit
Elle suit
Le même circuit
Depuis
Elle va vers l’infini
Où certainement tout finit
Mais comme tout finit et tout recommence
Elle passe
Oui! elle court vers l’éternité
Et l’éternité n’est pas la maison d’à côté
Elle est immense
Et dense
Elle est profonde,
Une onde
Elle est lointaine
ET certaine
Depuis la nuit des temps
Le temps s’ennuie
Des monstres, il en a produit
Ceux qui résistent aussi au temps
Résistent à lui
Des hommes de foi
Des hommes de loi
Des hommes de poids
Peut-être comme toi et moi
Résident en lui
Mais si l’heure s’enfuit
Certainement que le temps ne l’a pas séduit!
Cette fugacité du temps est indéniable et peut effrayér et plonger dans la mélancolie.
Mais n’est-il pas à nous, cet unique moment de l’instant présent ?
Merci, Benjamin, pour ce beau texte qui nous alerte et tient éveillés.
Très beau poème avec des rimes fabuleuses !
Merci, cher ami, pour ce partage ! Il se trouve que ce n’est pas “le temps qui s’en va, mais nous qui nous en allons” comme disait le poète !