LES SAISONS DE LA RUE
Gris, le ciel triste infiniment,
Reflète à mesure que la nuit l’envahit
Les lampes une à une allumées.
Dans la rue, près des murs sales,
Les filles songent à leur passé qu’emporte
Le vent avec des lambeaux d’affiches.
Des rideaux de couleur tendus
Fardent les lumières. Des filles
Cernées par la fumée bleue des cigarettes
Déambulent, éperdues.
La neige sournoise, lente et molle,
S’est infiltrée dans leurs âmes.
Le vent fredonne et caresse
Les bars emplis de musique attendent
Tels des navires à quai.
L’aventure réunit en nappes arachnéennes
Ses fils de chaîne et trame un décor choisi
Pour la manufacture des insomnies.
L’été martèle le disque du soleil
De sa chaleur ardente et blanche.
Dans la rue, moite comme un lit,
Les vices écarlates et les démons du crime
Agitent avec fureur
Les cloches d’alarme du sang.
Merci pour cette belle introduction poétique André !
Nous avons hâte de découvrir vos oeuvres à venir…
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Bien à vous,
Alain
Très imagé, très agréable à lire. Quatre saisons et de belles lignes.
un poéme qui plante un décor noir, le monde des noctambules est trés bien décrit
on se croit dans un épisode de “Série noire”