Les amanites – Véronique Monsigny

Vêtus de feuilles d’automne

C’est la sortie des champignons

Aux pieds du marcheur qui s’étonne

Ils commencent leur exhibition

 

C’est pour les Belles du Prix de Diane

L’occasion de se pavaner

Certaines usent de leur charme

Gare à vous si vous succombez

 

Amanite porte capeline

Chapeau cloche ou chapeau melon

Mais méfiez-vous de la divine

Elle est piquante comme un frelon

 

Saphique amazone cruelle

Tue-mouche à la petite-cuillère

Rougissante elle peut être belle

Et finir en soupe forestière

 

Véronique Monsigny,

Novembre 2023

AMANITE.jpg

Nombre de Vues:

14 vues
Véronique Monsigny

Véronique Monsigny (204)

J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.

2 réflexions au sujet de “Les amanites – Véronique Monsigny”

Laisser un commentaire