L’enfant des vagues
Pour dire l’insondable et le constant
Enfant des vagues
Lui murmurèrent les fleurs déesses
Tu danseras la pulpe altière des étoiles
D’un jaillissement inaltéré
Tu repeindras de présent
Les frondaisons d’un visage d’argile
Dans le soir en deuil de couleurs
Tu embraseras une pluie d’ivresse
En frémissant d’accords inconnus
Vers les confins sans étoiles
Tu dormiras près des bêtes symboliques
Dans l’herbe à la blancheur d’aube pâle
Dans un ciel sans recours ni défense
Tu goûteras les larmes de solitude
Tel un papillon au sein des fleurs ailées
De la caresse d’une empreinte
Tu fleuriras du ravissement du vivant
A la mélodie dévêtue d’un baiser
Dans les îles de l’essentiel
Tu inscriras le verbe être
En prenant feu sous les nuages étonnés
Pour vêtir tes ailes d’un éclat lacté
Tu joueras ton infini et ton péril
A l’horizon latent du souffle lointain
Ainsi à l’heure achevée
Enfant des vagues
D’un cœur mûri de lumière
De grandes clartés te danseront dans l’âme
Sublime !
Un poème magnifique.
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Bien à vous,
Alain
Merci Marie pour cette belle introduction poétique et bienvenue dans la communauté du site !
Nous avons hâte de découvrir vos autres textes.
Bonne continuation et au plaisir de vous lire à nouveau.
Bien à vous,
Alain