Mes yeux sont perdus, sur cette nouvelle orbite
Où les lignes sont courbes, et l’inerte est en fuite
Les lunes irradient leur noirceur fourbe
La lumière jaillit d’une terre gazeuse
Le ciel est enfermé dans cette planète creuse
Ce monde a connu la mort avant d’être en vie,
Le tort avant la loi, et l’homme, quant à lui,
A pour la première fois vraiment connu son Dieu
Et toutes les erreurs de leurs dignes aïeux.
Je rêve d’un voyage au principe incertain
Une épopée proche, à remettre à demain
Passager inconsenti, de mouvement dénanti
La gravité m’accable, et je n’ai nulle escale
Je rêve du passage
D’un pas au suivant
Car je n’ai pour paysage
Que celui de mon temps.
©y cooper
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