Le temps qui passe – Mohamadine Farsi

Le temps qui passe

 

Inlassablement le temps s’écoule

Rien ne le retient,il déroule

Les années s’enchaînent

Les siècles se succèdent

Et toujours tourne la terre

Depuis l’âge de pierre

A l’ère de la lumière

Heure par heure

Jour par jour

Il fait son chemin

Sans se soucier du lendemain

Il tourne en vain

Toujours vers l’avant

Depuis la nuit des temps

Sans jamais faire semblant

Le jour comme la nuit

Qu’il fasse beau ou qu’il fasse gris

Le temps passe malgré tout

Il survole tout

Toutes les misères

Toutes les guerres

Et ni les catastrophes

Ni les triomphes

N’arrêtent  son voyage

Jamais,il ne se ménage

Si court est notre temps de vie

Devant ce temps infini

 

Farsi Mohamadine

Mohamadine Farsi

Mohamadine Farsi (56)

J’ai 59 ans, mari, père de 4 enfants.
Je suis électro-mécanicien et j’habite en Belgique en région liégeoise.
Depuis mon plus jeune âge, j’aime la lecture l’écriture mais la vie a fait que j’ai laissé un peu de coté cette passion.
Il y a peu ,j’ai découvert un site passionnant « plume de poète ».
J’y ai découvert également des personnes formidables, des poèmes sublimes et des échanges amicaux, chaleureux.
Cela m’a convaincu d’écrire à mon tour et de m’épanouir pour le restant de mes jours à venir.

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12 Commentaires
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Alain Salvador
Membre
23 août 2022 19 h 07 min

Et si le temps ne passait pas Mohamadine… S’il était immobile et que ce soient nous qui glissons sur lui ?

Odile Stonham
23 août 2022 18 h 36 min

Mohamadine, votre poésie sur le temps est comme un manège. Il nous entraîne dans sa course et ne s’arrêtera jamais.

Hélène Lebougault
23 août 2022 18 h 30 min

Une de nos vies
Une page de notre histoire
Dans le livre du temps d’éternité

Brahim Boumedien
23 août 2022 13 h 25 min

Ah ! Ce thème de la fuite du temps, thème si cher aux romantiques ! Merci de nous faire rêver : le poète ne disait-il pas : “le temps s’en va, le temps s’en va Madame, las ! Le temps non, mais nous, nous en allons et tôt serons étendus sous la lame ! Pour ce, aimez-moi, cependant qu’êtes belle” !

Colette Guinard
23 août 2022 12 h 36 min

Oui Mohamadine, le temps passe sans s’arrêter ;il est éternel,il égrenne nos jours de joie et de peine sans se soucier de notre vie! bonne journée amitié poétique du Maroc où je vis à présent près d’un de mes fils!Colette