Le temps qui passe
Inlassablement le temps s’écoule
Rien ne le retient,il déroule
Les années s’enchaînent
Les siècles se succèdent
Et toujours tourne la terre
Depuis l’âge de pierre
A l’ère de la lumière
Heure par heure
Jour par jour
Il fait son chemin
Sans se soucier du lendemain
Il tourne en vain
Toujours vers l’avant
Depuis la nuit des temps
Sans jamais faire semblant
Le jour comme la nuit
Qu’il fasse beau ou qu’il fasse gris
Le temps passe malgré tout
Il survole tout
Toutes les misères
Toutes les guerres
Et ni les catastrophes
Ni les triomphes
N’arrêtent son voyage
Jamais,il ne se ménage
Si court est notre temps de vie
Devant ce temps infini
Farsi Mohamadine
Et si le temps ne passait pas Mohamadine… S’il était immobile et que ce soient nous qui glissons sur lui ?
Mohamadine, votre poésie sur le temps est comme un manège. Il nous entraîne dans sa course et ne s’arrêtera jamais.
Une de nos vies
Une page de notre histoire
Dans le livre du temps d’éternité
Ah ! Ce thème de la fuite du temps, thème si cher aux romantiques ! Merci de nous faire rêver : le poète ne disait-il pas : “le temps s’en va, le temps s’en va Madame, las ! Le temps non, mais nous, nous en allons et tôt serons étendus sous la lame ! Pour ce, aimez-moi, cependant qu’êtes belle” !
Oui Mohamadine, le temps passe sans s’arrêter ;il est éternel,il égrenne nos jours de joie et de peine sans se soucier de notre vie! bonne journée amitié poétique du Maroc où je vis à présent près d’un de mes fils!Colette