Le sablier de ma vie s’écoule,
Grain par grain, le temps s’enfuit.
Chaque graine devient un soupir
Dans l’éternité qui arrive.
Mon nom ne sera plus qu’un murmure.
Mon visage, une ombre obscure.
Peut-être restera t’il quelques rires
De la lumière, dans l’ombre de mes combats.
Il restera des vers éternels,
Des mots éparpillés dans le vent.
Des traces dans le sable
Des pas effacés, gravés sur quelques photos
Il demeurera l’amour que j’ai semé
Des passions déchainées,
L’offrande du cent pour sang
Ma fidélité immuable.
Je reste une voyageuse sans destination
Qui continue à errer dans ce monde.
Je suis une nomade, une âme vagabonde
Portée par le vent vers des horizons sans borne.
Le battement du temps s’accélère
Comme une walkyrie qui veut garder le trône.
Je continuerai à lutter pour un autre monde.
S’il en reste qu’une, je serais celle-là.
Le sablier nous rappelle que comptés sont nos pas
Nous frayons pour d’autres avec nos vers
Des sentiers ou chemins
Ou des voies d’avenues
Le saura-t-on
Ne le saura-t-on
Nos plumes laissent des sillons en leurs trajectoires
Elle est unique la vôtre
Et dans nombres de cœurs
Elle aura déjà tant laissé des traces
Que n’emportera aucune vague de vent
Ni aucun vent de vagues
J’ai lu ce texte poétique avec plaisir 🌈 merci pour son partage, chère Anne. Lucienne 🪶
Il restera les mots que vous semez ici pour quelques âmes sensibles, merci, c’est très joli.
Merci, Anne, pour ce partage prouvant que princesse tu es, et princesse tu resteras pour tous ceux qui aiment te lire et dont tu embellis le cœur où tu occupes une place de choix !