Les arbres ont gardé la puissance latente
Qui, passé les mois frileux et la passivité
Jaillit de nouveau après la longue attente
Donnant à la forêt une grande activité.
La sève blanchâtre à la couleur du marbre
Et lorsque vient le signal de la résurrection,
Elle monte lentement jusqu’aux faîtes des arbres,
Nourrissant les rameaux des futures érections.
Les gemmules des branches sont, soudain, compressées,
Bien enflées des bourgeons qui donnent la croissance
Et ces boules vivantes, précoces et pressées,
Percent au grand jour comme autant de naissances.
Le printemps est aussi le réveil de la faune,
Après les solitudes viennent les peuplements,
Et le chant des oiseaux après l’hiver aphone,
Rythme dans l’allégresse tous les accouplements.
© Philippe Dutailly – 12 01 1993
“Après les solitudes viennent les peuplements,
Et le chant des oiseaux après l’hiver aphone,
Rythme dans l’allégresse tous les accouplements.”
🪶Beau chant d’espoir et d’espérance, Philippe.
Merci Lucienne
J’espère que ce printemps ne tardera pas à revenir. La pluie commence à être pénible. Merci pour votre commentaire.
Je compte même mettre l’été et l’automne dans cette même saison. “Y’a plus d’saison ma brave dame …”
Philippe, je sais qu’il n’y a plus de saisons à notre époque, mais nous mettre le printemps en hiver, quand-même !
hi hi hi
Un printemps d’hiver…
Philippe, pour moi le printemps est la plus jolie des saisons puisque c’est celle où tout renaît, bien que les autres ont aussi leur attraits voyez comme elles sont honorées dans les quatre saisons de VIVALDI jouées par les sœurs Berthollet ! bonne soirée Colette
A mon avis, les 4 saisons ont leurs charmes quand on a le temps de les regarder et forcément de les apprécier. Pour cela, rien ne vaut la campagne
A quand le printemps et le renouveau? Attendons ardemment son retour et oublions ces temps de rudesse
En attendant, je prépare ardemment l’été. merci pour ton commentaire.
Voici qu’après l’hiver nous revient le printemps
plein de fleurs de couleurs, de soleil et d’envie ,
profitons , profitons, il ne dure qu’un temps
merci pour ce décor ! L’été peut-être ensuite ?
Affirmatif. Comme Vivaldi, je me suis essayé aux quatre saisons.