Il est bien là et bien solide,
Venu de la nuit des temps,
Robuste comme une pyramide,
Sans âme et indifférent.
Un barrage qui sépare le monde
Pratiquement incontournable,
Avec se fondations profondes,
C’est un géant inébranlable.
C’est un regard impitoyable
A l’adresse d’une main tendue,
Une attitude charitable
Serait-elle donc si mal venue ?
Détournons nos yeux des images
Vues dans notre télévision,
Nous faire montrer tous ces carnages
Ce n’est pas bon pour la tension !
A l’heure de casser la graine
Devant nos assiettes bien pleines,
Si la fin des enfants me gêne
Je zappe vite sur une autre chaîne !
Demain je pars à l’aventure,
Tout le reste ne m’intéresse pas,
J’ai de l’essence plein la voiture,
Mon GPS guide mes pas.
Oh je n’aime pas l’ironie,
Pourtant mon poème en contient,
Ça ne vaut pas bien chère une vie,
La justice n’est pas pour demain.
A.S.
Courage, Gilbert chantait que “l’indifférence ça n’évite pas” pour mieux en dénoncer la crudité et la violence. Elle peut être muse, comme chez d’autre se silence, la preuve : d’une douleur peut sortir un beau cri. Le vôtre est ainsi…
Pas drôle ce poème. Il me rappelle “Les larmes sèches”. Quand on a une hyper-sensibilité comme nous, il faut souvent relativiser… Ouvrir les fenêtres. Un jour, le soleil reviendra. Il faut s’en convaincre …
Ne s’agirait-il d’une forteresse….
Une montagne imposante…
Si élevée qu’elle ne voit dans les vallées…ces mains tendues…
….Ce mur est… peut être….mentalité…forgée au cours d’années…
Et le message d’espoir est que…tout ce avec quoi je ne suis pas née…
peut changer…avec de la bonne volonté…la prise de conscience et un métanoia intérieur…
Ce mur créé, se pourrait-il qu’il ait été bâti, érigé en-dedans. On combat l’égoisme en agissant dans/par l’esprit opposé. Il en est de même pour l’indifférence qui tue comme la haine son alliée…
L’amour, à mon avis, est ce burin de nos petites pointes d’attentions et d’égards soutenus des uns à l’endroit des autres, vice-versa inclusivement, souvent dans l’ombre…, qui fera que cette forteresse de mur de briques de ciment posées et scellées au fil des temps…et causées…aussi par tant de blessures…doucement et gentiment s’écroulera… Alain, j’y crois
Continuons à être dans l’ici, des artisans de paix et d’amour. Sculptons-les avec nos plumes et les burins de nos mains prêtes aux nobles actions…
Nous voulons construire dans l’ici de l’aujourd’hui… pour nos enfants (au sens large, des générations) demain qui continueront…sur …nos fondations…selon ce qu’ils auront vu et appris même passivement…Encourageant ?
Qu’auront-ils à dire…?
la justice viendra un jour de nos jeunes contemporains , ce sont toujours eux qui ont fait grandir les nations,le désespoir n’est pas de mise! suivons le chemin de l’espoir ,il nous guide et dès à présent ,envoyons nos pensées positives!A toute Blanche
L’ironie permet souvent de dédramatiser Alain ….
la justice dans ce bas monde pour demain ….. encore une utopie je pense …..