Le désert bercé au soleil du matin redonne vie à son infinie beauté
Les dunes alanguies prêtent le flanc aux caresses de ses rayons
La chaleur naissante enveloppe leurs formes sensuelles d’un voile
Le silence irradie, note juste sur grain de peau irisé
La ligne d’horizon fine vibre dans un flou onirique
Elle trace sa route entre bleus dégradés et roses de sable
La température s’envole fébrilement, chauffant le sol vierge
Nulle trace de pas, surface lisse et mirages à perte de vue
Le sirocco s’invite soudain, balayant le silence d’un revers de main
Des vagues ondulent sur cet océan mordoré brusquement agité
Tout est mouvement, volupté, dans cette mer tumultueuse envoûtante
La nature langoureusement ouvre les bras et danse à marée montante
Le matin du monde se moque bien du temps et de ses artifices
Dans le désert, le sablier à ciel ouvert s’écoule intemporel
Hier, aujourd’hui et demain se suivent en lentes caravanes
L’humilité gagne l’âme, l’homme lilliputien retient son souffle
Admirer ce fascinant spectacle à nul autre pareil le comblera à jamais
© Laurence de Koninck
Le désert, le sable, le ciel, l’âme, l’homme, qui peut résister? J’aime aussi votre présentation.
Merci Bernadette de partager mon ressenti.
Très joli tableau
Julie
Contente qu’il cadre avec votre sensibilité, merci Julie.
Un tableau qui nous emmène aux confins de nous mêmes comme dans ces instants de grâce où paysage vu et paysage intérieur se rejoignent pour nous faire atteindre une sorte d’état second. Bravo et merci pour ce partage…
Merci infiniment Christian pour vos jolis mots qui sonnent toujours juste. Amitiés. Laurence