Le bruit de l’angoisse,
Traverse la terrasse,
La mémoire enregistre
Sa mélodie triste.
Le temps s’inquiète,
Le moment s’énerve,
Le cœur se rétrécit,
Et l’âme gémit.
Le siècle est perdu,
La sagesse est dénudée,
De la robe de sa noblesse,
Et la crevasse dessine sa blessure.
Le bruit de l’angoisse,
Grossit, son murmure s’agrandit,
Et la tempête de l’ouragan Irma multiplie,
Sa nervosité farouche.
La silhouette de la tragédie est émue ;
Les maisons sont traversées par les afflux
D’une eau d’escapade incitée,
Les enfants sortent en courant sans savates.
Les sinistrés quittent leur demeure,
La région est décrétée zone dangereuse,
La catastrophe naturelle pointe
Son nez dans la zone désertée.
L’angoisse habite les trames ;
La peur dessine une noirceur arbitraire,
Les gens pauvres courent derrière
Les agents des Nations Unies, pour avoir un peu de pain de vie.
La lutte de survie bat ses records,
Les Êtres veulent exister,
La nature est énervée,
La tempête persiste sur les bords.
La nervosité du vent coupe l’électricité,
Le vent court à grande vitesse,
Les terrasses baignent dans l’eau frémissante,
Elle est poussée par un gigantesque vent énervé.
Le cœur prie,
L’âme aussi,
Pour les sinistrés,
La plume est militante.
Les américains de Floride,
Ne dorment plus la nuit,
Le sommeil quitte le seuil inédit,
Des paupières en état d’alerte.
© Fattoum Abidi
12.9.2017.