Le bal à cent balles – Alain Salvador

Un juillet,

Je t’ai connue au bal.

Tu étais toute mouillée,

Il avait plut pas mal…

 

Puis je t’ai invitée,

Et sans penser à mal,

A venir te sécher

Dans mon petit local,

Là où sont entassés

Bocal après bocal,

Mes confitures aimées,

Pour moi un vrai régal…

 

J’ai voulu t’embrasser,

Je trouvais ça génial,

Mais tu m’as balancé

Un regard si glacial,

Que j’ai vite préféré

Cesser cette cavale,

Et partir me coucher

En lisant mon journal.

 

Alain Salvador

Alain Salvador (387)

Je suis né en 1956, et ai toujours eu le goût pour l’écriture.
Cependant je n’ai fait aucunes études , ni de lettres ou autre chose de bien gratifiant.
Je n’ai qu’un CAP de mécanique en poche et ma vie passée en usine , ma famille avec mes trois enfants, font que depuis ma retraite, j’ai repris du temps pour me consacrer aux mots.
On pourrait dire de moi que je suis plutôt un autodidacte.
Les quelques personnes à qui je fais lire mes textes me disent que j’ai une facilité d’écriture.
A ceux-là je leur réponds: ”ce n’est pas toujours aussi facile qu’il y paraît… ” Et pour l’orthographe, et bien je révise les règles…Il n’est jamais trop tard si l’on veut entreprendre quelque chose dans sa vie.

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Lucienne Maville-Anku
14 juillet 2021 22 h 53 min

Que d’évènements à commémorer en ce jour bien unique de l’année.

Il t’en reste de la confiture ?
Douceur d’amertume…
Amertume de douceur…
On encaisse…en lisant son journal

Michel Leutcha
Membre
14 juillet 2021 11 h 53 min

Beau texte de poésie classique où générosité et ingratitude, amour mal négocié et mépris incompris se mêlent aux suaves sonorités des “al” et des “é” pour mèner la vie vers l’île de l’isolement et de la solitude. Salut, mon cher poète pour ce partage.

Colette Guinard
14 juillet 2021 11 h 01 min

il s’en passent des choses un 14 juillet !