Le prince et la fée dans la forêt des chacals
Le prince de Galles Gustave resta mué. Il s’interrogea du miracle divin. Qui venait de se produire devant ses yeux.
Il circula sur l’allée reliant sa bibliothèque à son majestueux jardin. Soudain il s’arrêta après quelque pas de marche.
Il songea à son doux ami : l’âne trésor qui s’est transformé en belle fée.
Un parfum magique couvait le château royal. La nuit posa ses ailes timidement sur la résidence royale.
L’hiver fut très dur. Le froid de canard courut dans les fibres frileuses des habitants du château.
Gustave trouva son souffle. Puis il alla se coucher après avoir s’est mis d’accord avec sa douce fée d’aller faire une promenade dans la forêt le lendemain.
Sa majesté le prince salua son amie la fée. Puis il rentra dans sa chambre. Ses yeux fixèrent un horizon nocturne. Dont se filtra une fine lueur venant d’un ciel nuageux. Où oscillait timidement des étoiles filantes. Lord songea encore au miracle arrivé à la fée subitement.
Puis il renonça à se coucher. Il alla faire une promenade dans son superbe jardin.
Ses narines jouirent du parfum exotique. Qui enveloppa son âme rêveuse d’un intense bonheur.
. En se baladant le prince vit un grand serpent glacé chapeautant l’agonie. Gustave eut la peine pour cette pauvre bête. Il la prit entre ses deux mains Et il courut à l’intérieur du château.
Mettant le serpent auprès de la cheminée le maître du château demeura bienveillant à son invité .Que le corps sembla muet et glacial.
Par moments le prince ressentit une lourdeur d’un sommeil lui enveloppant les sourcils. Il résista, ouvrit grands les yeux afin de tenir compagnie à son invité.
Certains oiseaux sont perchés sur les arbres du jardin. Ils partirent dans un sommeil profond. Ils formèrent un magnifique tableau peint par les mains d’un grand créateur.
Le serpent à peine réchauffé, il bougea, alla vers le prince. Il voulut attaquer son sauveteur. Surpris par le geste inattendu de la bête Gustave recula de quelques pas. Une émotion forte donna des larmes aux yeux de prince. Celui qui a abrité un serpent mourant se trouva en danger.
La vie vibra de nouveau dans les veines du méchant serpent.
Le gardien du palais prit le serpent par la tête. Il voulut le remettre à l’extérieur.
Le prince ordonna à son valet de laisser la bête au chaud. Mais de le mettre dans le zoo du château.
- Mon seigneur mais il a voulu vous piquer ?!!!
- Ne vous en faîtes pas monsieur la nuit donnera conseil.
- Bien mon maître.
Le valet quitta son seigneur avec mille questions dans la tête.
Le lendemain comme prévu le prince et la fée rendirent une visite à la forêt des chacals. Les deux amis marchèrent dans les bois, contemplèrent la beauté d’une verdure captivante et reposante.
La communion spirituelle naquit depuis plusieurs années entre le prince et la fée, fit d’eux deux âmes fidèles agréables à côtoyer.
En se promenant dans la sérénité les deux amis se trouvèrent en confrontation directe avec une société animale c’est celle des chacals.
Gustave resta immobile. Quant à la fée elle se trouva stupéfaite. Car elle ne s’attendit pas à une telle confrontation. Les yeux rouges des chacals interpellèrent la fée et le prince.
- Ah ! Dit le prince il me semble que ces bêtes ont faim.
La fée très émue par la présence subite des chacals avala ses mots. Puis elle murmura :
- Je le pense. Mais pourquoi ils ont un regard haineux ?!
Elle se trouva perplexe, fit tomber de sa main un livre de Balzac qui s’intitule ’ La comédie humaine’ qu’elle a commencé à le relire.
À suivre…
©Fattoum Abidi
31.5..2020.