La terre paraît si ronde
La terre paraît si ronde et si bleue
Elle est pleine de bosses et de méchants trous
On dirait qu’elle a pris de vilains coups
Qu’elle en perd la boule, se cherchant comme elle peut
Aux remords qui se crispent dans ce fouillis
Nos échos murmurent une lente agonie .
Et nous fermons les yeux,
Comme des enfants honteux,
Pour avoir gâché ses fruits,
Ceux qui ont mûri, ceux qui ont pourri,
Mais ceux qui nous rendaient heureux,
Par l’innocence d’un jeu.
Ceux que nous avons rêvé
Par un beau soir d’été
Nous ont poissés de sueurs,
Fuyant ,le courroux et la peur,
Ceux là,masqués de loques vaines
Et tout plein de haine,
Ont fermé les paupières.
Et rodent comme le vent dans les cimetières.
Quel écho criera ton nom,
Si ce n’est le triste démon
Mais chut ! il faut se taire !!
Tous ces murs de pierres
Ont des oreilles qui remontent le temps,
Si loin,si loin et si profondément,
Que l’on entend plus,
Ceux qui se sont perdus.
bonsoir Feorges, je l’ai lu,
il est très bien écrit, agréable à lire, un peu moralisateur ;
aussi, j’ai pensé que vous l’aviez mis dans “fable” voire “contes”
mais ce côté assez moralisateur qu’il nous présente
me pousse à vous demander de le classer en fable.
autant “le vieux clown” est un poème, autant celui-ci tend vers la fable.
cordiablement
ol
Ce poème est très agréable a lire !
j’ai apprécié ce poème bien pensé et moralisant… bel écrit