La terre a mal
Des fusils fatals
Qui gâchent le festival
Du printemps son bal
Elle se manifeste
Elle arrête sieste
Pour lutter contre funeste
Pour que vie reste
Terre porte parure
La plus chère la plus pure
Qui panse blessure
Qui arrête pires tortures
Elle veut capter l’attention
Des humains et purifier leur intention
Elle veut les baigner d’affection
Elle veut guérir ces terribles infections
Sa verdure se décore
De l’amour ce trésor
Ecrit ses lettres dehors
Pour ceux qui le minorent et l’ignorent
Terre affiche au monde son écriteau
Amour elle l’affiche sur ses plateaux
Espérant les embarquer sur son bateau
Et voir enterrer haches et couteaux
Merci, chère amie, pour les mots exprimant la fureur de la terre qui trouve que nous ne sommes pas dignes de son hospitalité. Le plus grave, c’est que “cette terre ne nous appartient pas : elle appartient à nos enfants qui nous l’ont prêtée”.